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Responsables de la section Nîmes Arènes

Présidente : Marie-Françoise Haye-Guillaud  

 06 45 75 89 06

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Vice-président: Marc GUITTARD   
 

07 77 20 03 93 

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Au fil de l'Histoire : Exposé de Mme. Marie-Françoise Haye-Guillaud, officier de la Légion d'honneur, à l'occasion de l'assemblée annuelle de la section du Gard le 25 Février 2017 présidée par le général d'Armée Hervé Gobilliard, président SMLH, et en présence de M. Henri Weill, rédacteur en chef du bulletin « La Cohorte ».

Il porte sur les légionnaires gardois du Premier Empire et les femmes légionnaires dans le Gard.
Première partie : les légionnaires gardois du Premier Empire.

Je vais vous retracer en quelques mots le fruit des recherches historiques entreprises suite au souhait de notre président, l'Amiral Schmückel.
J'ai retenu deux thématiques : les légionnaires du Premier Empire et les femmes légionnaires.

Le fichier LEONORE des Archives Nationales, s'il n'est pas exhaustif, rassemble déjà de fort nombreux dossiers gardois : 3546 hommes et 25 femmes y figurent.
C'est la loi du 29 Floréal AN X, le 19 Mai 1802, qui a créé la Légion d'honneur. La discussion s'est ouverte au Corps Législatif à six heures du soir sous la présidence du gardois Rabaut.
Né à Nîmes en 1746, Pierre Antoine Rabaut fut en 1790 capitaine d'une compagnie de Garde Nationale à Nîmes, juge de Paix en 1791, député en 1793 et procureur syndic du district de Nîmes lors de la création de la nouvelle organisation territoriale. Il connaît quelques difficultés sous la Terreur, est destitué de ses fonctions de juge de Paix. Déclaré hors-la-loi il s'enfuit mais subit un emprisonnement. De retour en 1795, c'est le préfet Gérente qui le nomme membre de l'Administratuion Centrale du Gard. En l'An V, il est nommé au Conseil des Anciens, puis en l'An VIII au Corps Législatif.
Dans le fichier LEONORE, j'ai retrouvé 108 gardois décorés de la Légion d'honneur sous le Premier Empire. C'est en l'An XI, 1803, que furent préparées les premières listes. Il fut décidé que les militaires titulaires d'Armes d'Honneur deviendraient légionnaires de droit, ce qui représentait 2000 décorés au plan national.
A partir de 1803-1804, nous trouvons des militaires dans les promotions par décret. J'ai ainsi dénombré 53 capitaines, surtout d'infanterie de ligne, 10 chefs de bataillons ou d'escadrons, 10 lieutenants ou sous-lieutenants, mais selon le voeux de l'Empereur, de simples soldats ou sous-officiers sont aussi honorés : canonnier d'artillerie à cheval, maréchal des logis de dragons, chasseurs à cheval ou à pied, sergent à le légion du Gard, voltigeur d'infanterie de ligne, gendarme, soit 14 dossiers.
Les plus hauts grades sont ceux du baron Louis Alexandre d'Albignac, lieutenant-général en retraite au Vigan à la fin de sa vie, chevalier dès mars 1805, un général d'Empire. Je citerai aussi le baron François Josèph Pamphile de Lacroix, lieutenant-général des Armées, promu commandeur de la Légion d'honneur alors qu'il était Général de Brigade.
Quelques notices déroulent la carrière de décorés. J'illustrerai mon propos par celle de Pierre Elisabeth Griolet né à Nîmes en 1770, sous-lieutenant en 1791, capitaine en 1792, chef de bataillon en l'An VIII qui avait fait campagne dans l'Armée du Rhin en Hollande, fut blessé à Hendaye par les Espagnols et reçut quatre coups de sabre à la tête d'un bataillon de Grenadiers de l'Armée du Rhin.
Peu civils apparaissent dans le fichier : le chevalier de Lacoste né à Nîmes en 1767, chevalier de la Légion d'honneur en 1810 en tant qu'ancien membre du Corps Législatif ou le baron Jean Pieyre né à Nîmes en 1755, chevalier de la Légion d'honneur en 1804 alors préfet du Lot-et-Garonne.

Je veux à présent évoquer les premières femmes légionnaires.

Là, je n'avais que 25 dossiers à examiner dont beaucoup sont très succints.
La première gardoise chevalier de la Légion d'honneur le fut très tardivememt par decret du 18 juin 1904. Rappelons qu'au plan national la première femme le fut en 1851, nommée par le Prince-Président. Elle avait combattu sous la Révolution et l'Empire.
Pour le Gard, c'est une institutrice, Joséphine Gibelin née à Nîmes en 1862. Directrice de l'Ecole Normale de Bordeaux, elle fut nommée par le ministre de l'Instruction Publique. Elle fut bientôt suivie par une autre institutrice Ursule Rouquette, chevalier en 1910, institutrice à Nîmes. C'est le préfet du Gard, Charles Lallemand, qui lui remit sa croix de chevalier en décembre 1910.
Parmi les décorées suivantes, nous pouvons distinguer deux grandes catégories : celles qui relèvent de l'Education Nationale et celles qui relèvent du monde hospitalier, parmi elles de nombreuses religieuses.
J'ai repéré deux figures marquantes parmi les 25 figurant au ficher LEONORE : une femme de lettres et une virtuose. Vous connaissez tous Marguerite de Marliave née Marguerite Long, la célèbre pianiste. Elle a été fait chevalier en 1921, officier en 1930 et commandeur en 1938 au titre de l'Education Nationale en tant que professeur au Conservatoire National de Musique. Elle était née à Nîmes en 1874. C'est le directeur général des Beaux-Arts qui lui remet sa cravate de commandeur en juin 1938. La notice synthétise ses mérites en ces termes : « Elle a joué dans les plus grands concerts en France et à l'étranger et a fait une propagande active pour la musique française dont elle est une des principales interprètes ». Tout est dit.
Je voudrais vous faire découvrir ou re-découvrir une autre femme de haute qualité, l'écrivaine Jehan d'Ivray dont la vie aventureuse fait réver. Née Jeanne Puech, cette fille du chef de gare de Bessèges qui perdit sa mère très jeune fut élevée par les religieuses au couvent des Dames de l'Assomption de Nîmes. Elle épousa à 17 ans un jeune égyptien qui finissait ses études de médecine à l'université de Montpellier et le suivit en 1879 au Caire puis à Alexandrie et à Tanta où il finissait sa carrière comme médecin-chef de l'hôpital. Jeanne Selim Bey Fahmy ne reste pas inactive durant ses quarante ans en Egypte. Elle a effectué des études historiques sur Bonaparte et l'Egypte, sur les femmes saint-simoniennes et, sous le pseudonyme de Jehan d'Ivray, écrivit de fort nombreux romans exotiques. Je vous citerai quelques titres évocateurs : « Au coeur du harem », « Le Moulin des Djinns », ou encore « La Rose de Fayoum ». Elle était rentrée en France en 1919 au décés de son époux et avait ouvert à Paris un salon littéraire. Fait chevalier par décret du 5 août 1939, elle se fait remettre sa décoration par le président de la Société des Gens de Lettres, Jean Vignaud, commandeur.
Ma pensée finale ira à Augustine Soubeiran née en 1859 à Saint-Jean du-Gard. Elle s'illustra en Australie à Sidney comme directrice d'un pensionnat où se formait.l'élite de la société du pays. Au début de la première guerre mondiale, elle lança une souscription pour les orphelins français et recueillit la somme considérable de 300.000 livres sterling. Elle fut proposée pour la Légion d'honneur et promue chevalier en juillet 1933. Cette croix de chevalier qu'elle avait tant méritée ne lui fut jamais remise. Le Consul Général de France en Australie répondit au Grand Chancelier en mars 1934 qu 'elle venait de décéder.
Ces quelques portraits d'hommes et de femmes au fil de l'Histoire vous auront, je l'espère, intéressés.

 


 

La réunion annuelle du Comité de Nîmes Centre de la SMLH 30 s'est tenue le mardi 22 novembre à partir de 10h30 dans la salle de réception de l'Hôtel de l'Artillerie mise à disposition par le Général commandant la place d'armes

Le Comité de Nîmes Centre résulte de la fusion des comités Nîmes Arènes et Nîmes Tour Magne  Nîmes Tour Magne. Gérard Ragueneau ne souhaitant pas se représenter., les élus de Nîmes Arènes MF Haye-Guillaud et Marc Guittard ont vu leur compétence étendue au comité Tour Magne

La Présidente ouvre la séance en précisant que le Comité rassemble 70 adhérents:62 légionnaires et 8 membres associés.52 hommes et 18 femmes
Il comprend 5 commandeurs dont le général Badie présent à la réunion   9 officiers dont 2 femmes et c'est le grade de la Présidente ;48 chevaliers dont 16 femmes
Nous venons d'apprendre l'arrivée d'un nouveau membre soit 71 au total

La Présidente a invité J F Serrano Vice-Président de la section en l'absence du Président Chateau qui n'était pas disponible. Il évoquera le Prix des Apprentis dont il est chef de projet
L'ordre du jour portera sur 4 points:
Le Centenaire
L'entraide avec l'opération marrons glacés
Le Prix des Apprentis
Quels nouveaux projets pour le Comité?

La Présidente rappelle les célébrations des 23 et 24 septembre

Elle fait écouter aux présents un extrait de son intervention au Pont du
Gard sur l'histoire de la section

Elle évoque ensuite les deux évènements culturels le concert de chants
patriotiques à l'église de Milhaud organisé par Roger Hernandez puis
l'exposition sur les décorés de la LH dans les collections du Musée de
Nîmes qu'elle se réjouit d'avoir réussi à mettre en place avec le
conservateur et son équipe très enthousiastes

Le second point porte sur l'offre de marrons glacés aux nonagénaires isolés.
Le Vice-Président JF Serrano explique l'origine du prix des apprentis
dans le cadre de l'Honneur en action dès 2015.L'idée est de se tourner
vers les jeunes. Il souligne l'impulsion donnée par le nouveau DASEN M
Maheu qui a initié une visio-conférence avec les chefs d'établissement

Sur 16 candidats il y a eu sélection commune et 10 lauréats. La qualité
des candidatures est relevée

Enfin un tour de table est effectué pour envisager des projets d'avenir
pour le Comité

Il est d'abord noté l'intérêt de disposer d'un pointage fiable des
membres certains étant injoignables avec des téléphones  erronés, un
travail difficile

L'idée de refaire le traditionnel cocktail du Comité de Nîmes est à
tester ,Celle de diners débats lancée. Un gala avec l'ANMONM est évoqué
et en tout état de cause des actions communes souhaitées

Un dépôt de gerbes annuel SMLH envisagé par la section est également
jugé positivement

La Présidente conclut la séance en invitant ceux qui le peuvent à
poursuivre les discussions au restaurant le Daniéli place d'Assas.


Andrée Julien officier de la Légion d'honneur.

 
Les marrons glacés de la SMLH au Comité de Nîmes Centre
Marie Françoise Haye-Guillaud Présidente du Comité de Nîmes Centre, a d'abord rendu visite le 22 décembre au doyen du Comité Georges Jaquier, commandeur, âgé de 102 ans qui réside aux Hespérides des Jardins de la Fontaine.
Il a été très sensible à cette attention de la SMLH et très en forme a fait part de ses souvenirs notamment sa participation à 7 guerres.
Il a évoqué son commandement du groupement de Gendarmerie de la Sarthe.
Son accueil fut chaleureux et il a été très heureux du geste envers nos plus anciens sociétaires
Le 27 décembre elle a offert au Général Pierre Duplan également commandeur âgé de 96 ans la boite de marrons glacés SMLH à la Maison Protestante de Santé. S'il a été surpris de cette initiative il a
vivement remercié la Présidente et eu à cœur de rappeler sa carrière pour faire connaissance et tout particulièrement son commandement interarmes à Nîmes
Enfin le 28 la Présidente est allée à la rencontre d'Andrée Julien 99ans la doyenne du Comité en tant que femme. Accueillie par son petit fils qui s'occupe d'elle au quotidien elle a eu avec notre dynamique légionnaire récemment promue officier par la Préfète du Gard un échange fort sympathique.
Avec une grande vivacité d'esprit elle a rappelé son action en matière d'éducation citoyenne dans les lycées des Bouches du
Rhône. Elle s'intéresse à tout et lit l'ouvrage de l'ancien vice Président des USA Al Gore sur les enjeux environnementaux de la planète.
Elle a donné RV à la SMLH pour son centenaire en mars prochain.
Elle a apprécié la qualité des marrons glacés qu'elle a tout de suite goutés
Cette action vers nos sociétaires les plus anciens s'inscrit pleinement dans nos missions de solidarité et offre des possibilités de dialogue très enrichissant.
 
 
Georges Jaquier commandeur de la Légion d'honneur. 

 
 

 

 
 
La cérémonie commémorant l'appel lancé par le général de Gaulle depuis Londres, le 18 juin 1940, a eu lieu devant le monument des Martyrs de la Résistance avenue Jean Jaurès à Nîmes.
 
La Société des Membres de la Légion d’honneur du Gard était représentée par Marie Françoise Haye-Guillaud, présidente du comité de Nîmes et Bernard Lart, vice-président « Entraide et traditions »
 
C’est Pierre Longobardi, président d'honneur de la section gardoise de l'union nationale des combattants, qui a lu le discours du général de Gaulle :
 
« Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français, qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres »
 
Les élèves de CM1 et CM2 de l'école Jean Jaurès se sont relayés au micro pour réciter "Le veilleur du Pont-au-Change", un poème de Robert Desnos.
Toujours du même auteur, « Ce cœur qui haïssait la guerre » a été lu par les jeunes ambassadeurs citoyens
 
 
Après la lecture du discours du général de Gaulle Chloé Demeulenaere secrétaire générale adjointe de la préfecture du Gard, a lu, le message de Patricia Miralles, secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. "En quatre cents mots, nourris d'une certaine idée de la France, le général savait qu'il fallait continuer la lutte et s'est adressé aux sentiments des Français comme à leur raison. Il a appelé les Français, terrassés par l’effondrement devant l’agresseur nazi, à ne pas renoncer à l’espérance."
 
La cérémonie s’est terminée par un dépôt de gerbes, la Sonnerie aux morts, une minute de silence la Marseillaise et le Chant des partisans.
 
 
 
 

 
 
Nous étions présents avec notre drapeau aux obsèques du Général Georges Jaquier du comité de Nîmes Centre décédé dans sa 103ème année.
La cérémonie s’est déroulée ce jeudi 6 juin à 15 heures dans l’église Saint Charles à Nîmes en présence de sa famille et ses amis qui lui ont manifesté admiration et tendresse.
Marie-Françoise Haye-Guillaud, présidente du comité de la SMLH Nîmes Centre, Bernard Lart, vice-président « Entraide et traditions » du bureau
de section, Annie Gagnière, présidente départementale du Gard de l’association de l’ordre national du mérite, avec son drapeau, le colonel Michel Robardei des Membres de la Légion d’honneur décorés au péril de leur vie, avec son drapeau et le colonel Didier Ressayre représentant le général commandant le groupement de Gendarmerie du Gard figuraient parmi les autorités.
 
« Le général est originaire de Bourgogne où il est né en octobre 1920 à Chalons sur Saône. Il était fils de gendarme qui avait été pilote aviateur durant la première guerre mondiale.
 
Après des études au lycée militaire d’Autun et au prytanée militaire de la Flèche, il se destinait à faire carrière militaire. Mais la défaite de 40 et la dissolution de l’armée qui suivit le conduisit aux chantiers de jeunesse. IL y restera jusqu’en 1944 où, à la tête d’un groupe de 120 jeunes dans le Lubéron ; il rejoindra la première armée débarquée en Provence. Il y sera incorporé comme soldat de 2ème classe afin de combattre avec ses hommes jusqu’à la libération.
Affecté au 4ème régiment de tirailleurs sénégalais, il participera à la campagne de France et d’Allemagne. Blessé en Alsace il fera l’objet d’une citation.
 
La paix revenue, il se marie en décembre 1945 avec Anne-Marie, fille d’un artisan chalonnais. Anne-Marie parait bien menue, mais elle a une santé solide et elle saura s’adapter à la vie en milieu militaire pour suivre on mari dans les différentes garnisons. Elle saura faire face à toutes les situations auxquelles elle sera confrontée, souvent seule pour élever ses trois enfants.
 
La première garnison sera Coëtquidan où le sous-lieutenant Jaquier est admis à suivre le stage avec la promotion Victoire. A la sortie, il reçoit une affectation pour un séjour de trois ans au Soudan et en Guinée, puis il est désigné pour partir en Indochine où il combattra au Tonkin de 1951 à 1954 comme commandant de char Sherman. Il fera l’objet de trois citations.
 
A son retour il passe avec succès le concours d’entrée dans la gendarmerie où il est admis comme capitaine. Gradué en criminologie à la faculté de droit de Pris, la suite de sa carrière sera donc liée à la Gendarmerie.
D’abord comme commandant d’un escadron de Gendarmerie Mobile avec lequel il effectuera trois séjours en Algérie et recevra une nouvelle citation, puis dans la Gendarmerie départementale comme :
- Commandant de la compagnie de l’arrondissement de Commercy
- Commandant le groupement du département de la Sarthe au Mans
- Officier à l’état-major régional à Metz
- Commandant le centre d’information routière à Rosny sous Bois
- Officier chargé de mission à l’inspection des armes nucléaires
- Commandant l’école de Gendarmerie de Chaumont
 
Atteint par la limite d’âge de son grade, il fait ses adieux aux armes en 1978 avec le grade de général de brigade de Gendarmerie.
Dans ses commandements, le Général Jaquier n’a eu de cesse de lutter contre la routine et à adapter les avancées de la technique pour l’amélioration de l’efficacité du service. Il a imposé un travail en équipe avec tous les échelons de la hiérarchie avec un climat de confiance et de cordialité.
 
Le Général Jaquier est titulaire de cinq citations. Il est commandeur de la Légion d’honneur et grand officier de l’ordre national du mérite.
 
Il est père de trois enfants, mais malheureusement, l’ainé, dentiste à Paris, est décédé dans un accident de circulation. Tous les trois ont fait des études brillantes et ont réussi leur vie familiale et professionnelle. Il est aussi grand père de trois petits enfants et de cinq arrière petits enfants. Tous sont merveilleux de tendres et de délicatesse avec ce point commun de respect des principes moraux dans lesquels ils ont été éduqués.
 
Georges Jaquier a été violoniste et a pratiqué l’équitation.
 
Depuis son retour à l vie civile, le Général Jaquier a été :
- Vice-président national de Rhin et Danube
- Président national des anciens combattants des chantiers de jeunesse
- Vice-président des amis de l’Aumônerie Catholique Militaire
- Adhérent à la Société des Membres de la Légion d’honneur
- Adhérent à la Société des membres de l’Ordre National du Mérite
 
Anne-Marie son épouse a participé à des activités bénévoles dans diverses associations à but social, civique ou confessionnel. »
 
Les décorations du Général portées par sa petite fille.
 
 
 
 
 

 

 

 

 
 
 
 

 

 

Nîmes, St Paul                  vendredi 27 octobre

Sur un plan personnel je pleure un ami proche, à titre officiel en tant que présidente du Comité de Nîmes de la société des membres de la Légion d’Honneur, il me revient, en l’absence de notre Président de Section de dire un adieu plus solennel au préfet Franck Perriez, qui de novembre 2001 à mars 2011 présida la SMLH Gard, un département très cher à son cœur car il y avait été préfet d’octobre 1993 à décembre 1996.

Le Gard était donc doublement pour lui un département qui comptait et où il a choisi de résider depuis 1999. Le souvenir qu’il y a laissé est celui d’un représentant de l’Etat plein de sollicitude, à l’écoute de tous, soucieux de la sécurité, sécurité publique comme sécurité civile, lors des inondations ou incendies, mais soucieux aussi des projets de développement des territoires.

Je connais Franck depuis près de 50 ans car nous étions tous deux élèves de l’ENA de la même promotion Guernica 74-75. De plus nous résidions en tant qu’élèves provinciaux à la Maison de la rue de Buci où nous partagions le quotidien et ces souvenirs de notre jeunesse studieuse créent une amitié indéfectible.

Ayant choisi la carrière préfectorale comme moi, il en a exercé toutes les fonctions : Directeur de cabinet du Préfet de la région Limousin, secrétaire général de la préfecture de Corrèze, sous-préfet de Bayonne jusqu’à sa promotion de Préfet en 1989 dans les Landes, puis en 1991 en Guadeloupe, avant d’être nommé dans le Gard en 1993 et de terminer sa carrière comme Préfet des Côtes d’Armor. Il fut ensuite quelques années durant Inspecteur Général de l’Administration.

Il choisit dans le Gard une retraite active en s’investissant à la Société des Membres de la Légion d’Honneur. Il prit la suite du Général Danton et présida la section près de 10 ans. Il y conforta l’action organisationnelle de ses prédécesseurs pour structurer la section en comités. Il participa en 2002 aux cérémonies du bicentenaire de la création de la Légion d’Honneur à Paris et s’en souvenait avec émotion. Il a tenu durant son mandat à accompagner les sociétaires dans leurs moments de solitude, de maladie et de deuil. Entraide et solidarité étaient pour lui les maîtres-mots mais il n’oublia pas le temps de rencontre propices à la convivialité.

Lors du centenaire de la Société des Membres de la Légion d’Honneur du Gard, en septembre 2022, malgré son état de santé il a bien voulu être présent à la cérémonie militaire sur le parvis des Arènes et à ka réception en mairie. Je sais combien il a été touché par les témoignages d’amitié de ce jour, tant ceux des élus que ceux des membres d’associations ou d’anciens militaires qui l’avaient connu. Il en avait le sourire aux lèvres.

C’est malheureusement la dernière fois que nous l’avons vu car il ne sortait pratiquement plus . Homme de cœur, de dialogue avec aussi une autorité naturelle incontestable, Franck a effectué une très belle carrière au service de l’État régalien.

Il était chevalier de la Légion d’Honneur et officier de l’Ordre National du Mérite.

Au nom de la SMLH et du Corps Préfectoral, je tiens à te dire chère Chantal, ainsi qu’à tes enfants que nous sommes à vos côtés dans cette si douloureuse épreuve et partageons votre peine.

Cher Franck, nous ne t’oublierons pas.

 

Marie-Françoise Haye-Guillaud

Présidente du Comité de Nîmes Centre de la SMLH

 


 
Franck Perriez, préfet du Gard pendant trois ans de 1993 à 1996, est décédé samedi 21 octobre à l’âge de 79 ans.
 
Préfet des Landes à la fin des années 80, de Guadeloupe en 1991, des Côtes-d’Armor à la fin des années 90 puis du Gard, Franck Perriez est nommé inspecteur général auprès de l’Inspection générale de l’administration en 1999.
 
Les obsèques de Franck Perriez ont eu lieu vendredi 27 octobre à à 10h30 à l'église Saint-Paul de Nîmes.
 
Le préfet Franck PERRIEZ, a présidé la SMLH section du Gard de novembre 2001 à mars 2011, dans un département très cher à son cœur car il y avait été préfet d’octobre 1993 à décembre 1996.
 
Le Gard était donc doublement pour lui un département qui comptait et où il a choisi de résider depuis 1999. Le souvenir qu’il y a laissé est celui d’un représentant de l’État plein de sollicitude, à l’écoute de tous, soucieux de la sécurité, sécurité publique comme sécurité civile, lors des inondations ou incendies, mais soucieux aussi des projets de développement des territoires.
 
Ayant choisi la carrière préfectorale, il en a exercé toutes les fonctions : Directeur de cabinet du Préfet de la région Limousin, secrétaire général de la préfecture de Corrèze, sous-préfet de Bayonne jusqu’à sa promotion de Préfet en 1989 dans les Landes, puis en 1991 en Guadeloupe, avant d’être nommé dans le Gard en 1993 et de terminer sa carrière comme Préfet des Côtes d’Armor. Il fut ensuite quelques années durant Inspecteur Général de l’Administration.
 
Il choisit dans le Gard une retraite active en s’investissant à la Société des Membres de la Légion d’Honneur. Il prit la suite du Général Danton et présida la section près de 10 ans. Il y conforta l’action organisationnelle de ses prédécesseurs pour structurer la section en comités. Il participa en 2002 aux cérémonies du bicentenaire de la création de la Légion d’Honneur à Paris et s’en souvenait avec émotion. Il a tenu durant son mandat à accompagner les sociétaires dans leurs moments de solitude, de maladie et de deuil. Entraide et solidarité étaient pour lui les maîtres-mots mais il n’oublia pas le temps de rencontre propices à la convivialité.
 
Homme de cœur, de dialogue avec aussi une autorité naturelle incontestable, Franck a effectué une très belle carrière au service de l’État régalien.
Il était chevalier de la Légion d’Honneur et officier de l’Ordre National du Mérite.
 
(Extrait du discours de Mme Marie-Françoise HAYE-GUILLAUD,
Présidente du comité Nîmes Centre de la SMLH,
Prononcé en l’église Saint Paul de Nîmes, le 27 octobre 2023)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 


  

Nous avons l’immense regret de vous faire part du décès du général Roland SAUTEL le 28 octobre 2023 à l’âge de 81 ans des suites d’un cancer foudroyant.
Ses obsèques se sont déroulées dans une ambiance toute chargée d’émotion le mardi 7 novembre à midi au funérarium de Nîmes.
 
Il a été entouré de sa famille, de nombreux amis, de représentants d’associations et de ses frères d’armes.
 
Ancien enfant de troupe, saint-cyrien de la promotion "Centenaire de Camerone", Roland Sautel a effectué sa carrière dans l’arme du Génie.
 
Il a commandé le 1er Régiment du génie, stationné à Illkirch-Graffenstaden de 1986 à 1988 avant d’être nommé « Directeur des travaux » à la Direction centrale du Génie et affecté ensuite successivement à la Direction des travaux de la 2e Région militaires de Lille puis de la 1e Région militaire de l’Île de France. A la retraite, il avait un poste de direction à la Société Nationale Immobilière dont le siège était à Montpellier.
 
Il résidait à Nîmes depuis une dizaine d’années au cours desquelles il a présidé le comité de Nîmes de la Société de Membres de la Légion d’Honneur du Gard.
 
Outre les interventions de ses fils, celle du général Françoise évoquant son passé militaire, Marie-Françoise Haye-Guillaud, présidente du comité de Nîmes Centre lui a adressé ces paroles.
 
« Cher Roland,
Tu nous manques déjà…
 
Nous ne verrons plus ta haute silhouette lors des cérémonies nationales au monument aux morts de Nîmes.
Nous étions encore côte à côte dans la tribune lors du dernier 14 juillet.
 
Tu as été un grand président du comité de Nîmes de la Société des Membres de la Légion d’Honneur du Gard alors que le comité avec plus de 200 adhérents rassemblait la moitié des sociétaires du département.
 
Tu privilégiais les rencontres, occasions de mieux se connaitre, des moments d’échanges que e soit lors d’excursions d’un jour que tu organisais dans des lieux chargés de sens et je me souviens particulièrement de la visite du musée du désert à Miallet, des moments de convivialité aussi lors du fameux cocktail annuel à l’hôtel d’artillerie. Pourtant pour la dernière réception, les invités étaient presque plus nombreux que les sociétaires en tu en as été très déçu. Tu ne comprenais pas cette montée de l’indifférence.
 
Puis le COVID a balayé toutes ces activités et il a fallu renoncer pour un temps seulement l’avions nous espéré mais il était difficile de reprendre comme avant.
 
Tu as préféré te retirer et m’as sollicitée pour prendre ta suite au comité de Nîmes.
 
Nous n’oublierons pas ta ténacité, ton courage aussi pour exprimer une vision divergente avec beaucoup de franchise.
Homme d’honneur, homme de devoir toujours soucieux des autres, tu alliais une solide culture technique issu de ta carrière un réel sens de l’humain.
 
Fidèle en amitié, tu m’as apporté un soutien constant et incité à des initiatives car nous avions les mêmes convictions. Ta rigueur de pensée, ton jugement sûr continueront à nous guider dans nos actions.
 
Ayant débuté dans l’armée en tant qu’enfant de troupe ce qui forge le caractère, tu as gravi tous les échelons jusqu’au grade de général et commandé un régiment du Génie avant de diriger un grand service de cette arme, exemple remarquable d’ascenseur social républicain pleinement réussi.
 
Tu nous manqueras, cher Roland, avec ton sourire parfois malicieux, ton regard vif, pétillant et surtout ta parole libre, celle de celui qui ose.
Les valeurs auxquelles nous sommes si attachés ont guidé ton chemin. Elles étaient le moteur de ta vie.
Merci pour tout ce que tu as su nous insuffler avec cette force de conviction qui te caractérisait.
 
Nous partageons votre peine, chère Anne-Marie, vous qui l’avez accompagné avec tant de sympathie pour tous. Nous sommes auprès de vous, ses enfants et sa famille dans cette si douloureuse épreuve.
Adieu cher ami. »
 
 
 
 
 
 

 

 

 

C'est à la grande chancellerie que Patrick Sandevoir,  devenu président national de l'association des membres de l'ordre national du mérite, a reçu l'insigne

de chevalier de la Légion d'honneur des mains du général d'armée François Lecointre, grand chancelier de la Légion d'honneur.

Marie-Françoise Haye-Guillaud, présidente du comité Nîmes Centre était présente.

 

 
 

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