À l’âge de 17 ans, Pedro Abellan, pour soutenir les républicains espagnols, participe à la bataille de l’Elbre, puis passe la frontière française. Durant dix mois, il vit dans les camps d’Argelès puis se retrouve dans les mines de charbon à La Grand- Combe où il rejoint la résistance Gard-Lozère, dirigée par Cristino Garcia. Il sera arrêté à Nîmes et envoyé au camp de prisonniers de Cabasse d’où il s’évade.
Il participe à la bataille de la Madeleine, mais sera stoppé par une colonne d’Allemands.
En octobre 1944, il reprend le maquis en Espagne et participe à l’opération, où pratiquement tous ses compagnons ont péri. Il revient en France, dépose les armes à Toulouse, il termine ses mémoires et reprend sa vie de mineur à La Grand-Combe.
Né en 1919, décédé en 1998, Pedron Abella a passé dix ans de sa vie à combattre le fascisme.
Ses mémoires méritent d’être connues, il se trouve dans bon nombre d’écoles de la région et trouve son écho dans différents pays où des exemplaires sont distribués.
Devant cet émouvant récit d’une vie, le lire est un modeste hommage que l’on rend à Pedro Abella, républicain espagnol qui a combattu dans la marine à bord du cuirassé J’aime Prémiero en 1936-1937, 30e Division Fernando Acaso front d’Aragon ; de 1937 à 1939, guérillero 21e Brigade Gard-Lozère et de 1940 à 1945 sous le pseudonyme El Churro.
Daniel Abellan, fils de Pedro, entouré de sa famille